Mieux vivre avec votre diabète !
Pour mieux vivre avec le diabète, il faut agir. Découvrez des conseils concrets et des outils simples à mettre en place.
Qu'est-ce que le diabète?
Le DIABETE se manifeste lorsque le corps ne produit plus ou pas assez d'insuline, ou est incapable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. Sans insuline, le corps est incapable d'utiliser l'énergie dont il a besoin et qu'il puise dans les aliments.
L'INSULINE est une hormone fabriquée par une glande appelée le PANCREAS. La majorité des aliments que nous ingérons sont transformés en glucose, une forme de sucre qui alimente le corps en énergie. L'insuline aide le glucose d'origine alimentaire à pénétrer dans les cellules du corps pour fournir de l'énergie. En l'absence d'insuline, le glucose s'accumule dans le corps au lieu d'être absorbé par les cellules.
Il existe deux types principaux du diabète
Le diabète de type 1
Le diabète de type 1 survient lorsque la production d'insuline est minime ou inexistante. La seule forme du traitement est l'insuline qui doit être administrée par injection ou par pompe à insuline.
Le type 1 se manifeste le plus souvent chez les enfants et les adolescents, mais peut aussi se rencontrer chez les sujets adultes.
Le diabète de type 1 représente 5 à 10 % de tous les diabètes.
Symptômes
Le plus souvent, le diabète de type 1 se manifeste de manière soudaine et brutale et peut présenter des symptômes tels que :
- Fréquent besoin d'uriner
- Sensation anormale de soif et bouche sèche
- Fatigue extrême / manque d'énergie
- Faim constante
- Perte de poids soudaine
- Vision trouble
- Infections récurrentes
Le diabète de type 2
Le diabète de type 2 se déclare lorsque le corps est incapable de produire de l'insuline correctement (résistance à l'insuline) ou ne fabrique plus assez d'insuline pour garder un équilibre glycémique. On peut y remédier avec une activité physique régulière, un régime alimentaire équilibré et si ceci ne suffit plus une médication par voie orale ou injectable sera indiquée. Le diabète de type 2 se manifeste surtout chez l'adulte, mais on remarque qu'il se répand de plus en plus parmi les jeunes.
Le diabète de type 2 est de loin le diabète le plus courant: 90 % de tous les diabètes.
Symptômes
Le diabète de type 2 se développe lentement, souvent sur plusieurs années et présente souvent aucun symptôme, ce qui le rend donc difficile à détecter. Toutefois, les symptômes connus du diabète de type 1 peuvent également affecter les personnes atteintes du diabète de type 2, de manière moins marquée ou tardivement. Dans près de la moitié de ces cas, diverses complications en cause du diabète se manifestent déjà lors du diagnostique.
Regardez la vidéo pour comprendre ce que c'est le diabète : causes, symptômes, traitements, facteurs de risques, dépistage.
Qui est exposé aux risques du diabète ?
Les facteurs de risque pour le diabète de type 1 ne sont pas très bien définis ; on sait toutefois que des facteurs génétiques et environnementaux peuvent déclencher son apparition.
Bien que le diabète de type 2 se manifeste le plus souvent chez les adultes, il gagne rapidement du terrain dans la population adolescente de nombreuses régions du monde. C'est pourquoi n'importe qui, n'importe où, à n'importe quel âge, peut être touché par le diabète.
Certains facteurs multiplient les risques de développer un diabète de type 2 :
Vous trouverez plus d'information sur les risques du diabète et leur prévention dans la brochure "Diabète - Suis-je à risque". La brochure peut également être commandée au 48 53 61 ou info@ald.lu.
Je calcule ici mon risque de développer un diabète de type 2 dans les 10 prochaines années
Existe-t-il un remède ?
Le diabète est incurable, MAIS il existe des traitements efficaces. Le but est de maintenir la glycémie à des taux aussi proches que possible des valeurs cibles. Pour ce faire, on peut combiner les principes suivants :
- Faire régulièrement de l'exercice
- Manger sainement
- Perte de poids
- Tester régulièrement son taux de sucres dans le sang
- Prendre des médicaments par voie orale ou des injections d'insuline si nécessaire
Quelles sont les complications liées au diabète?
Des taux de glucose élevés dans le sang sur une période longue endommagent les petits et les gros vaisseaux sanguins ainsi que les nerfs. En l'absence d'un traitement adéquat et d'une éducation appropriée, diverses complications peuvent apparaître :
- Maladies cardiovasculaires ou du système circulatoire
- Maladies oculaires (rétinopathie) avec risque de cécité
- Maladies rénales pouvant mener à la dialyse
- Atteintes des nerfs (neuropathies)
- Ulcération des pieds avec risque d'amputation des membres inférieurs
Diabète de grossesse
Un autre type du diabète, appelé diabète de grossesse, peut se déclarer chez la femme enceinte. Cette maladie affecte 2 à 5 % de toutes les grossesses, mais disparaît généralement à l'accouchement. Toutefois, les femmes qui souffrent du diabète de grossesse courent davantage le risque de développer plus tard un diabète de type 2.
Informez-vous: Le guide du diabète
L'ALD a le plaisir de vous présenter la brochure «Le guide du diabète» qui est disponible en 3 langues. Cette brochure a été rédigée par les membres du groupe INFEDIAB (INFirmi(è)res pour l’EDucation du DIABète).
L’alimentation d'une personne avec un diabète est pareille qu'une alimentation saine, bien équilibrée et fractionnée en 3 repas, plus éventuellement 1 ou 2 collations. La personne peut manger en quantité et en qualité ce que devrait manger un sujet sans diabète de même âge, même poids et même activité.
La règle d’or pour une alimentation équilibrée est de manger varié et d’éviter les excès. La perte de poids est le premier traitement pour le diabète de type 2. Afin de perdre du poids, il est important d’éviter des régimes stricts, il vaut mieux demander l’avis d’une diététicienne pour un soutien dans le bon choix de l’alimentation.
Conseils pour aider à contrôler la glycémie et le poids
- Prendre 3 repas équilibrés par jour et éviter de sauter un repas
- Opter pour des aliments riches en fibres : pains à grains entiers, céréales riches en fibres, légumineuses, riz brun, pâtes de blé entier, fruits, légumes, noix et graines
- En cas de substituts du sucre (ex. aspartame, cyclamates, saccharine, sucralose, stévia, polyols…) ou des produits alimentaires qui en contiennent, le faire avec modération
- Eviter les produits sucrés avec du fructose > perturbation du bilan lipidique
Composition d’une assiette équilibrée
Assiette équilibrée
- Légumes crus ou cuits à volonté (min. ½ de l’assiette)
- Denrée protéinée : Viande – Poisson – oeuf - Protéines végétales (¼ du repas)
- Féculents: pain, pommes de terre, pâtes, riz, semoule ou légumes secs (¼ du repas)
- Eventuellement un dessert : un fruit ou un dessert édulcoré.
Boisson
1,5-2 litres d’eau par jour
- L’eau est dépourvue de calories et peut être consommée sous forme pure ou en café, thé, tisane, bouillon, potage, jus de tomate, boissons aromatisées sans sucre,…
- Certaines boissons “light” peuvent être également consommées, elles contiennent des édulcorants et n’apportent pas, ou peu, de calories
- Les boissons sucrées, jus de fruits, sodas, sirop, sont en revanche “quasi” interdites, car elles sont très concentrées en sucre (principalement sous forme de glucose) et très hyperglycémiantes.
Légumes
à volonté et à chaque repas principal
- Source de fibres, vitamines et minéraux
- A consommer crus ou cuits
- Pauvre en matières grasses
- Permettent le rassasiement et ralentissent la digestion.
Fruits frais
deux à trois par jour
- Source de glucides (sucres simples)
- Riche en vitamines, minéraux et fibres
- Manger des fruits entiers et éviter les jus
Féculents et pain
à chaque repas (1/4 de l’assiette)
- Source d’amidon (sucres complexes).
- Pâtes, riz, lentilles, pommes de terre, pain, etc. Apportent de l’énergie et calment la faim.
Viande, poisson, œufs ou protéines végétales :
une à deux fois par jour (1/4 de l’assiette)
-
Source de protéines et de fer
-
Limiter la charcuterie, les sauces grasses et les panades
-
Privilégier la viande maigre, la volaille, le poisson et/ou un produit laitier
-
Consommer 1x/sem une protéine végétale (tofu, quorn, tempeh, légumineuses)
Laitages
deux à trois par jour
- Source de protéines et de calcium.
- Opter pour des produits allégés en matière grasse, comme le lait demi-écrémé, les yaourts et desserts lactés maigres et les fromages blancs à 20 % de matière grasse.
Huile et graisses
une cuillère à soupe maximum par repas
- Préférer les matières grasses d’origine végétale (margarines et huiles).
Les extras
(aliments plaisir)
- Limiter la consommation d'aliments peu nutritifs et sucrés : biscuits, bonbons, chocolat, céréales sucrées, confitures, gâteaux, pâtisseries, miel, sirops, sucre,…
- Desserts et douceurs à déguster en petite quantité, préférer les desserts à base de fromage blanc
- Les boissons alcoolisées peuvent être consommées en petite quantité, Attention, l’alcool apporte beaucoup de calories : 1 g = 7 Kcalories
Les collations
Les collations ne sont pas toujours nécessaires.
En cas de faim entre les repas ou si la médication pour le diabète le requiert, choisir des collations peu caloriques et peu hyperglycémiantes.
Exemples de collations :
Peu hyperglycémiantes |
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Moyennement hyperglycémiantes |
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Très hyperglycémiante |
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Les crudités peuvent être consommées à tout moment de la journée !
Conseils pour la santé du cœur
- Limiter la consommation d’aliments riches en graisses, surtout en graisses saturées: lard, bacon, saindoux, charcuteries, fritures, fromages contenant plus de 40% de matières grasses, margarine hydrogénée, chocolat, biscuits, crème glacée, gâteaux, muffins, pâtisseries vendus dans le commerce,…
- Préférer les graisses insaturées: poissons gras, noix et graines, olives, huiles végétales (colza, olive, soja,…)
- Limiter la consommation d'aliments très salés : charcuteries, apéritifs salés, mets prêts-à-servir ou repas surgelés, marinades, sauces, soupes et vinaigrettes vendues dans le commerce, sel, etc.
La glycémie
Le taux de sucre (glucose) dans le sang est aussi appelé glycémie.
La concentration est mesurée en milligrammes de glucose par décilitre de sang (mg/dl) ou, plus rarement au Luxembourg, en millimoles de glucose par litre de sang (mmol/l).
La glycémie est un indicateur essentiel dans le diagnostic et le suivi du diabète.
L’importance du contrôle de glycémie
La mesure de la glycémie fait partie des tests d’autosurveillance chez la personne ayant un diabète. Elle permet de surveiller le diabète et de réagir en conséquence.
Il existe de nombreux modèles différents de lecteurs de glycémie (glucomètres). Grâce au développement des technologies, ces appareils sont devenus de plus en plus précis et fiables.
L’auto-mesure de la glycémie permet aux patients de gérer leur maladie et d'adapter leur alimentation, l'activité physique et le traitement.
Le nombre quotidien de mesures de glycémie varie généralement entre 3 et 6 fois par jour. Demandez à votre médecin ou équipe de diabétologie à quel moment et à quelle fréquence mesurer votre taux de sucre.
Taux de glycémie
Les taux de glycémie à jeun dans une analyse de sang :
Glycémie dans la norme |
70-100 mg/dl |
Hyperglycémie modérée (prédiabète) |
100-126 mg/dl |
Diabète |
> 126 mg/dl |
Valeurs de glycémie recommandées chez la personne diabétique :
À jeun |
70-120 mg/dl |
2 heures postprandial (après le repas) |
70-160 mg/dl |
Ces valeurs cibles peuvent varier en fonction de différentes situations. Parlez avec votre médecin pour fixer les objectifs glycémiques qui correspondent à votre profil, afin de garantir un bon équilibre métabolique.
Si la glycémie est trop élevée, on parle d’hyperglycémie. Si elle est trop basse, on parle d'hypoglycémie.
Le prélèvement de la glycémie capillaire
La mesure de la glycémie capillaire consiste à se piquer le bout du doigt avec une lancette pour recueillir une goutte de sang, qui sera ensuite déposée sur une bandelette préalablement insérée dans un lecteur de glycémie. La lecture est instantanée.
Les alternatives à la mesure de la glycémie capillaire
Depuis quelques années, il existe des lecteurs de glycémie avec capteurs, où il ne faut plus se piquer les doigts!
Ces capteurs doivent être remplacés à intervalles réguliers.
La mesure du glucose se fait dans le liquide interstitiel (liquide entre les cellules et les capillaires sanguins). Le taux mesuré par le capteur est transmis à un récepteur (smartphone, lecteur de glycémie, pompe à insuline,...) qui conserve toutes les données. La glycémie peut ainsi être consultée à tout moment.
Il existe 2 systèmes de mesure en continue du glucose
- Le FGM (Flash glucose monitoring) : FreeStyle Libre de la firme ABBOTT
- Le CGM (continuous glucose monitoring) :
- DEXCOM G6
- MEDTRONIC Guardian/Enlite
Certains lecteurs sont équipés d’un système d’alarme pour signaler les hypos- et hyperglycémies.
Il faut noter que le glucose mesuré en sous cutané (dans le liquide interstitiel) peut être différent du taux de glycémie sanguin.
A l’heure actuelle, ces systèmes sont réservés aux personnes sous traitement à l'insuline et s’injectant plusieurs fois par jour
Pour plus d’informations, veuillez demander à votre professionnel de santé.
La télésurveillance de la glycémie
Les médecins qui prennent en charge des personnes avec un diabète peuvent demander aux patients de leur envoyer les données collectées par le capteur.
Les données des glycémies obtenues grâce à l’autosurveillance sont soit directement envoyées à l’équipe soignante via une plateforme en ligne sécurisée, soit à la demande.
L'équilibre glycémique peut ainsi être surveillé par les médecins en charge du patient.
Qu'entend-on par hypoglycémie?
On parle d’hypoglycémie lorsque la glycémie est inférieure à 60 mg/dl (3,3 mmol/L).
Les signes d’alerte d’une hypoglycémie sont nombreux, les différents symptômes sont ressentis de manière individuelle et peuvent être différents d’une fois à l’autre.
- Tremblements
- Transpiration
- Pâleur
- Palpitations
- Faim
- Fourmillements dans les jambes, picotements des lèvres ou de la langue
- Changement de caractère
- Maux de tête
- Fatigue
- Difficultés de concentration
- Vue trouble
- Vertiges
- Confusion
- Troubles du comportement
Les causes pour une hypoglycémie peuvent être :
- Un apport de glucides insuffisant
- Un effort physique inhabituel
- Un traitement inadapté (trop de médicaments, trop d’insuline)
- La consommation d’alcool
- Des vomissements (gastroentérite, …)
Questions fréquentes sur les hypoglycémies
Les hypoglycémies peuvent être dangereuses, si elles coïncident avec une activité potentiellement dangereuse pour soi-même ou pour autrui (conduite d’un véhicule, utilisation de machines dangereuses, natation, escalade...).
Mais le corps dispose de mécanismes de protection contre-régulatoires efficaces et, comme l’activité de l’insuline injectée diminue au cours du temps, la glycémie s’élève généralement d’elle-même sans apport externe. Cependant, si ces mécanismes de protection sont mis hors service par la consommation d’alcool ou d'autres drogues, un danger ne peut être exclu, de même qu’en cas d’épilepsie, de problème cardiovasculaire ou de rétinopathie grave.
En général, la grande majorité des hypoglycémies n'ont pas de conséquences néfastes et il n’y a aucune raison d’en avoir peur ou de changer totalement son mode de vie pour les éviter de manière absolue.
Les manque de glucose influence momentanément la capacité intellectuelle tel que la concentration, les capacités de coordination et la mémoire mais aucune influence rémanente n’est à craindre en ce qui concerne les hypoglycémies normales.
Comme le taux de glycémie est généralement plus bas et la sensibilité à l'insuline plus élevée pendant la nuit que pendant la journée chez les personnes sans diabète comme chez celles avec un diabète, le risque d'hypoglycémie est également plus élevé à ce moment-là. Le problème : pendant le sommeil, les hypoglycémies sont très difficiles à détecter par soi-même.
Souvent, ce n'est qu'en raison d'une valeur à jeun élevée, d'un sommeil agité ou de draps en sueur que l'on peut supposer après coup que la glycémie était basse pendant la nuit. Les hypoglycémies nocturnes ne peuvent toutefois être détectées avec certitude que par des mesures de la glycémie pendant la nuit. Les systèmes de mesure en continue de la glycémie fournissent des informations plus précises sur l'évolution nocturne des taux de glycémie.
De telles mesures de la glycémie pendant la nuit ont montré que de nombreuses personnes vivant avec un diabète font des hypoglycémies nocturnes qui passent généralement inaperçues.
Pendant les hypoglycémies l’humeur change le plus souvent vers le côté négatif (agressivité, dépression, manque d’entrain). Probablement c’est la région du cerveau responsable pour les sentiments, qui est le plus influencée par le manque de glucose. Souvent les personnes en hypoglycémie sentent qu’elles n’ont plus d’influence sur leurs sentiments. Les hormones sécrétées pendant les crises d’hypoglycémie peuvent également être à l’origine des émotions négatives.
En cas d’hypoglycémie, c’est la perte du contrôle sur soi-même qui déclenche le sentiment d’angoisse contre lequel la personne avec un diabète tend à se défendre. Le comportement de la personne n’est plus dirigé vers le bon but. Un apport de glucose opéré de façon ferme et déterminée, sans discussion préalable sur l’éventualité d’une hypoglycémie, arrange souvent les choses.
Bien qu’étant désagréables, les signes des hypoglycémies servent à avertir la personne. Si les signes ne sont plus perçus correctement, il s’agit d’éviter avec conséquence les hypoglycémies pendant un certain temps, ce afin d’élever à nouveau le niveau d’alarme. Il peut être également utile de mesurer la glycémie de façon plus assidue ou de demander conseil auprès des personnes sentant mieux leurs symptômes.
IMPORTANT : Toujours avoir du sucre sur soi !
On dit habituellement «15 grammes et 15 minutes», ce qui signifie qu'il faut prendre au moins 15 grammes de sucre, que les symptômes disparaissent habituellement en 15 minutes, et qu'il faut reprendre 15 grammes de sucre si les symptômes n'ont pas complètement disparu 15 minutes après la première prise de sucre.
On peut prendre plus que 15 grammes, mais cela ne fera pas disparaître les symptômes plus rapidement et il y a le risque d'une hyperglycémie plus tard. Par contre, attendre plus longtemps que 15 minutes pour reprendre du sucre alors que les symptômes n'ont pas complètement disparu, serait une erreur.
Hypoglycémie – que manger ?
Pour bien corriger une hypoglycémie, il est important que l’aliment utilisé libère rapidement son sucre, de préférence dans la bouche. Des bonbons lents à sucer ou du chocolat qui contient des graisses, ce qui ralentit le passage du sucre dans le sang, sont moins efficaces.
Combien de sucre manger ?
10 ou 15 g de sucre, c'est-à-dire :
- 2 ou 3 morceaux de sucre ou mieux encore 2 ou 3 plaquettes de glucose Dextro (=5-6 bonbons de dextrose ou 8-10 « Mini » dextro).
- 20 ml (2-3 c.à s.) de sirop de grenadine, d'orange, de framboise, de cassis... ce que vous aimez, complété avec de l'eau. C'est encore mieux parce que le sucre est liquide (il agira plus rapidement, et la salive manque parfois lorsqu'on est en hypoglycémie). Ces sirops contiennent habituellement 800 grammes de sucre par litre
- 150 ml de jus de fruits (raisins) ou de limonade
- des bonbons faciles à croquer ou à macher (3-4 Fruitellas, 10 oursons, 3-4 pâtes de fruits, 4-5 Mentos…)
- 2 c.à s. de confiture ou de miel
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